De l’or, de l’encens et de la myrrhe…
Quels trésors d’or, d’or au premier titre, d’or éprouvé au feu, ne possèdes-tu pas, quels trésors non seulement de myrrhe et d’encens, mais encore de toutes sortes d’essences de parfumeurs ?
Que dis-je, qui sont ceux qui possèdent des richesses de ce genre, sinon les pauvres du Christ ? Cherchez en vous…
Quels trésors de bonnes œuvres, quel amas de fruits précieux sont cachés dans le champ du corps de l’homme, et combien plus y en a-t-il dans son cœur, si on les y cherchait et si on y fouillait !…
Si donc vous rentrez dans votre cœur, si vous exercez votre corps, ne doutez point que vous trouverez des trésors précieux. (…)
La foi des mages était bien digne, en effet, de recevoir, pour récompense, le bonheur d’une telle vision.
Ils ne voyaient dans l’enfant Jésus rien que de faible et de méprisable. Loin de se scandaliser, rien ne les empêche de reconnaître un Dieu dans l’homme et l’homme en Dieu.
Guerric d’Igny , Premier sermon pour l’Epiphanie