Consolation est un texte fort, universel, d’une grande humanité. Ce livre parle de ceux qui consolent et de ceux que l’on console.
Anne-Dauphine Julliand a perdu ses deux filles, Thaïs et Azylis, d’une maladie orpheline.
« J’ai beaucoup souffert et je souffre encore, écrit-elle. Mais j’ai appris la consolation, ce délicat rapport à l’autre: s’approcher, toucher, parler. »
Grâce à des scènes vécues, Anne-Dauphine partage ses réflexions qui touchent juste. Si elle évoque bien sûr sa famille, son livre est aussi un hommage à tous les consolants : une sœur qui vous prend dans les bras, une infirmière qui s’assoit quelques minutes au bord du lit et prend juste le temps « d’être là ». Elle a le don de ces scènes courtes qu’elle rend inoubliables.
Anne-Dauphine Julliand sait que la souffrance ne passera pas mais qu’elle peut s’apprivoiser. Quand on lui demande comment elle fait quand elle est triste, elle répond : je pleure.