Hymne pour le dimanche des Rameaux

Jérusalem, voici venir ton Roi, le serviteur vêtu d’humilité. Il ne crie pas, n’écrase pas le jonc, il n’éteint pas la mèche qui faiblit.

Dieu l’établit lumière des nations pour dissiper les ombres de la mort. Agneau sans tâche il offrira sa vie, prenant sur lui le poids de nos péchés.

Tant qu’il fait jour, il chasse les démons, tourné vers l’Heure où il sera livré. Bientôt, dit-il, vous ne me verrez plus ; ne craignez pas car j’ai vaincu le mal!

O mes amis, je viens jeter le feu : comme il me tarde qu’il embrase tout ! Je dois passer les eaux de la douleur. Jusqu’à ce jour quel n’est pas mon tournant !

Restez en paix, vous qui m’avez suivi : vigne et sarments ne font qu’un même corps. Je suis la grappe et vous boire mon vin, le grain qui meurt : vous mangerez mon pain.

Folie de Dieu, sagesse de la croix ! Force et douceur : langage du pardon ! Qu’en cet amour, nous te suivions Seigneur, Toi, le Chemin, la Vérité, la Vie !

 

Texte : CFC